Bienvenue sur le site du rallye urbain des tpg!
Par le jeu d'un rallye urbain organisé par les Transports publics genevois, en ville de Genève, nous vous proposons de partir à la découverte des abris, des kiosques ou, comme on disait à l'époque, des aubettes emblématiques du réseau tpg.
En résolvant les énigmes sur les totems de kiosque en aubette à chaque poste (proche des arrêts tpg), pour trouver le suivant, vous avancerez dans le rallye et découvrirez ces différents lieux tels qu'ils étaient à l'époque ou tels qu'ils sont encore aujourd'hui.
Vous en apprendrez un peu plus sur leur histoire en flashant les QR-codes que vous trouverez sur les totems au fil des dix étapes : photos, extraits vidéo, documents et témoignages oraux vous permettront de vous plonger dans l'univers des kiosques et aubettes historiques à Genève.
Deux postes vous proposeront une expérience de réalité augmentée montrant le kiosque de l'époque in situ. N'oubliez donc pas votre smartphone ou tablette, ils vous permettront d'accéder à cette expérience et de flasher les QR-codes.
Où démarrer le rallye ?
Le point de départ est le totem de kiosque en aubette de la place de Cornavin, situé à l'arrêt des lignes de tram 14 et 18 (sous le pont), direction Bernex/Palettes, à l'avant du quai. Le rallye est toutefois conçu sous forme de boucle, si bien qu'à partir de n'importe quelle étape intermédiaire, vous pourrez réaliser le parcours complet.
Durée ?
Le rallye urbain dure entre 2 heures et 2 heures 30, en fonction de votre rapidité à trouver les réponses aux énigmes.
Quelques dates pour vous situer
Kiosques, aubettes, abris... à quoi servaient-ils ?
Les kiosques des tramways de Genève étaient des édicules bâtis à certains arrêts du réseau. Ils ont été nommés de manière variable au cours du temps : aubette, édicule, kiosque, station. La spécificité de ces bâtiments était de combiner plusieurs objectifs : abri protégeant des intempéries, salle d’attente, billetterie, toilettes publiques, kiosques à journaux, cabine téléphonique ou boutique de fleurs. Leur valeur d’usage tenait à la multiplicité des services qu’ils regroupaient. Par ailleurs, les kiosques-abris avaient une dimension culturelle et sociale. En effet ils constituaient des éléments qualitatifs du paysage urbain (au niveau architectural) et favorisaient les pratiques collectives dans l’espace public (rôle social). Enfin, ils construisaient une identité visuelle et une image de marque à la compagnie de transports.
Quelques définitions avant de démarrer le rallye
Abri : endroit où l’on est protégé (du mauvais temps, du danger) ou construction, installation destinée à protéger (Le Robert) ;
Aubette : élément de mobilier urbain permettant aux usagers et usagères des transports en commun d’attendre l’arrivée du véhicule dans un abri les protégeant des intempéries (Wikipédia) ;
Édicule : petite construction édifiée sur la voie publique (Le Robert). En 1997, les abris de tramways genevois sont définis comme tels de par leurs caractéristiques : dimensions modestes, fonctions simples et peu exigeantes, structures lisibles, faibles difficultés techniques posées par leur réalisation (Les stations-abris de tramway à Genève (1910-1950), P. Marti, juillet 1997, Conservation du patrimoine architectural/Ville de Genève, p. 4) ;
Gare : ensemble des bâtiments et installations établis aux stations des lignes de chemin de fer (Le Robert) ;
Kiosque : pavillon de jardin ouvert ou édicule où l’on vend des journaux, des fleurs, des fruits ou des marrons, ils sont établis en ville, généralement sur les places publiques. À Genève, on parle de « kiosques-abris » à partir du début du XXe siècle, moment où la vente de fruits, puis de journaux, a été incorporée aux stations-abris (Le Robert et Édicules, documentation rassemblée par V. Palfi, octobre 2004, Conservation du patrimoine architectural/Ville de Genève, p. 3) ;
Station : endroit aménagé pour l'arrêt momentané de véhicules (Le Robert).